A sa sortie
de l'Ecole d'Alfort, où il fit ses
études professionnelles, Henri
Carré ne manifeste guère
d'intérêt pour la clientèle . Il
préfère la recherche qui satisfait sa
curiosité naturelle. Il fait un stage de biologie
à l'Institut Pasteur qui lui confie quelques
missions à l'étranger. En 1901, son
maître Edmond Nocard l'appelle à son
laboratoire pour étudier la fièvre aphteuse.
Il a trouvé sa voie .Il se met au travail et ne
quittera plus le laboratoire devenu plus tard "Laboratoire National de Recherches " que pour consacrer un peu de son
temps à sa famille et à la musique pour
laquelle il avait un don naturel. De son mariage
avec NEULAT Marie-Rose Suzanne,le 12 mars 1912, étaient nées trois filles :
Nicole, mariée à Jean
MARTIN, ingénieur agronome, Jeanine, épouse de
Jean
PAGOT, vétérinaire (*), et
Denise, mariée à
Julien PONSOT (mon père),
médecin de campagne. (*)Vétérinaire Inspecteur général honoraire de l'Institut d'élevage et de Médecine vétérinaire des pays tropicaux, auteur du livre "L'élevage en pays tropicaux". |
Au cours des 36 années de recherche , il eut l'occasion de faire de fructueuses études comme en témoignent la longue liste des travaux publiés et des articles parus dans des journaux professionnels. Sa collaboration avec le Professeur Vallée pour lequel il éprouvait une grande affection , a pris une place considérable dans sa carrière:
Parallèlement , le Dr CARRE continue ses travaux sur les maladies ovines ( paréplégie anzootique, entéro-toxémie, ictère hémorragique, entérites parasitaire comme la distomatose , la babesiellose, l'anaplasmose, les affectios pyogènes, les arthrites des agneaux dues au B. du rouget, l'hépatite nodulaire nécrosante, la dermite pustuleuse contagieuse, la pleuropéricardite streptococcique , la tremblante ...) ,domaine dans lequel il avait acquis une grande notoriété à la fois auprès de ses confrères et des éleveurs. Il écrivit pour ces derniers des articles de vulgarisation dans des revues comme l'Union Ovine, afin de faire partager son expérience. Tous avaient une confiance absolue dans ses diagnostics. Dans le même temps, il mit en évidence le rôle de l'alimentation dans certaines maladies du mouton.